12 janvier 2014

Écrire des mots doux dans tes livres.

C'est comme un infixable vertige, contrairement à ce que prétend Rimbaud, que d'être avec toi; comme le soleil qui réchauffe la peau, le miel dans l'air, la volupté des nuits, des étoiles, des jours. Je n'écris plus vraiment, engourdie dans notre cocon ouvert aux autres, dans notre bulle ouverte au monde, dans nos mains aimantées l'une à l'autre, dans nos bouches qui se trouvent, se mêlent, se découvrent et s'apprennent. Tous les lieux acquièrent une histoire traversés à tes côtés. Je n'écris plus vraiment, je peaufine simplement, je consigne précieusement, j'inscris au creux des pages la ligne courbe de nos débuts. Tout est gravé dans les sillons de ma mémoire, dans les fossettes au coin de ma bouche. Je n'écris plus, sauf pour t'écrire des mots d'amour, mon soleil, mon prince, mon doux, mon tendre, mon amant à la peau de jade, à la douceur printanière. Tomber en amour pour toi s'impose peu à peu comme la main tendue vers le bonheur. 

J'écoute Biolay, qui me parle de toi, de nous, de l'univers infini qui se nomme de lui-même, j'écoute Biolay et je regarde Janvier depuis la fenêtre qui se découpe en journées brumeuses, en nuit dans les vapeurs de l'alcool et des rencontres importantes. 

" Parfois dans la vie il arrive des histoires, 
certaines se trouvent être des histoires d'évidence ".
C'est toi mon évidence maintenant,
 ma rencontre du vendredi treize, 
mon ami, mon amant, mon amoureux.

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