14 janvier 2014

400g de Toblerone.

Évidemment le temps file, nous laissant quelque peu démunis face à la grandeur des évènements, la vitesse du désir, du besoin irrépressible de s'endormir près de la peau de l'autre, nichés dans notre parfum, entourés de nos rires et lovés dans nos voix. Il semble évident que tout revêt une allure furieuse, mais rien n'est précipité dans la splendeur des jours, rien ne détonne, rien ne vient gâcher notre nouvelle harmonie, notre paisible et joyeuse histoire. Tu sais cette histoire de cercle dont on parle dans le monde, cette légende, ce modèle de prudence, de recul; j'ai plongé en voyant tes pieds chanceler au bord du cercle rouge de notre histoire d'amour. J'y ai plongé, le regard planté dans le tien, insensible aux choses du dehors, les bras solidement amarrés à tes épaules.

Hier, il y a un mois, mon soleil, tes lèvres s'entrechoquaient aux miennes pour le premier vertige. 

J'aime déjà tant de choses faites avec toi, tant de choses de toi. J'aime ce que tu es, j'aime le délire et le vertige de nos nuits, j'aime tes mains courant à la découverte de mon corps, tes lèvres dans mon cou, dans mes cheveux. J'aime ta voix du matin, ton silence du sommeil redécouvert, mérité, inattendu, tes yeux clos, incertains, fatigués par le jour, impatients d'une nouvelle journée. J'aime ta façon de danser, de me sourire, le bruit de ton rire quand tu renverses la tête, ton jean rapiécé, ta chemise à carreaux, ton pull jacquard, ton gilet rouge sur mes épaules en ce moment même. J'aime les moments passés à écouter de la musique, à déambuler, à s'émerveiller.


(merci Mariame pour la découverte)

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