8 novembre 2013

Mon coeur d'automne dans ta bouche fleurie.

Reviens pars reste,
mords et invente-moi
brûlante de silences à la fois
si lents, si lestes

Créer-nous d'encres croisées
sans dessus dessous de ciels étoilés
déstabilise-moi te bousculant
d'arrière en avant.

Suis-moi de loin
en loin, à l'heure
j'aurai ce train

rieur.

Mon cœur déboussolé
d'une ivresse sans printemps, maladive
jouera du violon dans l'espace de tes rives
bercé d'un hiver sans été.

J'apprendrai à surprendre
les courbes pleines de ton dos,
à courir et suspendre
la mélodie de mes doigts sur tes os

Une nuit, la trace de ta silhouette
sous mes paupières je capturerai,
dans le crépitement d'une cigarette
aux nuages envieux je l'offrirai

Les paumes ouvertes sur l'aube bleue
je devinerai ton cœur et ses coutures
savourant le grain de ta peau de mes yeux
l'esprit décousu et sans allure.

Laisse moi t'aimer un petit peu 
je serai sage je te promets 
pleine de nous, je tisse des nœuds
engloutis moi, j'arrêterai.

Veux-tu rester quelques instants

autour, autour, dans l'interstice de la pluie

si lasse je m'étendrai lisse et sans vie

dans l'infini de tes bras conquérants.

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