16 avril 2013

I will forgive but you won't forget

Non, non, non. Impossible. Pas là comme ça au milieu du désert, au centre d'un rien confondant. Pourtant il paraitrait que c'est toujours comme ça. Et il est là, posé devant moi, à rire. Il est d'une beauté magnétique; et je me laisse porter par l'aventure sans savoir pourquoi. Je fais parfois abstraction du fait qu'il ait dix années de plus que moi. Parfois j'y pense à en devenir dingue, creusant plus profondément la boule dans ma gorge. Mais tout s'effondre, quand je vois parcourir à grands pas le hall d'entrée, quand il à l'air de sautiller mais qu'autour de lui tout le monde marche; quand son regard me parvient à travers la salle plongée dans le noir. Tout s'envole, se détache de moi et je n'y peux rien. Évidemment ils font des têtes à dormir dehors, ils ouvrent leur bouche jusqu'à former un o parfait. Je m'étais juré que jamais ça ne m’arriverais, du haut de mes grands principes imposés comme des barrières infranchissables, du haut de mes airs de celle qui se pense forte mais qui ne l'est pas et fonds à la première parole douce. Il me fait rire et c'est là que réside tout le piège de l'histoire, il est bon vivant comme je le suis et forcément le choc de nos rires nous rapprochent plus que de raison. Si c'était lui alors son âge m'importerai peu. J'écris dans l'espoir de me poser, de réfléchir, de peser le pour et le contre mais je sais que tout est déjà lancé, qu'il me plaît beaucoup trop pour arrêter ou raisonner quoi que ce soit. Je me consumes vraiment...

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