30 janvier 2014

Mise en bouche.

Je trace sur ton torse des lignes incandescentes du bout de mes doigts, sillons maintes fois foulés, mille fois réinventés, à l'infini de la création; je me laisse onduler au gré des contours frémissants de ce corps. Tu réchauffes mes nuits de la chaleur de ta bouche, tu colores mes jours de l'arrêt de toutes les temporalités, il n'est déjà plus à prouver que le bonheur a remplacé mes os blancs, poreux; mon homme.
Je me dis qu'il faudrait tout écrire, tout noter, tout consigner, en garder des boîtes entières de vie à revivre, des carnets de lignes à décrypter. Mais je sens que ma mémoire conservera tout, toujours, je sens que mon esprit se gorge sans déborder de toi de nous de ça de... 

Avançons, construisons, pas à pas, peu à peu, mais regardons droit mon amour.
Regardons l'horizon de la mer qui n'attend que nous.

- Pourquoi tu ris?
- Parce que c'est le paradis ce que tu me dis!

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