15 décembre 2013

Tes baisers sur mon front...

La peur au ventre je t'entends respirer; quel est cet endroit méconnu, ce plafond blanc, ces livres qui ne sont pas les miens? D'autres ongles rouges auraient pu venir griffer ces murs. Les miens, sans parures sont les premiers à effleurer cette peinture. La peur au ventre je m'entends répéter qu'il ne faut pas se réjouir avant lundi, avant la vie réelle, avant le monde, la foule, et ton regard au milieu des autres. Je lis en attendant.
Qu'importe je suis guérie, par tant de tendresse soudaine, tant de toi apparu par hasard. Les yeux ouverts je vois tes yeux fermés ; les yeux clos je sens tes doigts peindre ma peau de leur douceur, ta bouche couvrir mon front de baisers. Dis moi juste que je ne rêve pas...

Comme j'écris mal. C'est atterrant et pourtant la plus belle chose du monde, je suis paisible, voilà ce que ces vilains mots signifient. Parce que j'écris toujours moins bien lorsque je vis heureuse; ensoleillée.

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