tag:blogger.com,1999:blog-12914949863438261122024-03-13T12:29:19.007-07:00aspiciet aSpartam Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.comBlogger65125tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-50675218120339436902014-03-17T14:46:00.001-07:002014-03-17T14:46:23.531-07:00Au 35, numéro du bonheur.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">La vie en avant, le nez dans le cosmos, les pieds dans les poèmes de Michaux, les doigts pleins de sucre, de confiture, de pollen et de délicatesse. Mon corps se joue de nous. La peau ondoyant comme la surface plane d'un lac, des cercles irisés se dessinent contre mes genoux, bleus, violets, je me cogne anormalement. Lorsqu'on vit les yeux rivés sur autre chose, un autre espace, forcément, on se heurte aux tables basses, aux chaises, aux bibliothèques, aux banc, aux gens, au temps. Dis, même avec des circonvolutions de sang cristallisées sous l'épiderme, tu m'aimes? </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-11587394340611994302014-03-13T06:46:00.002-07:002014-03-13T06:46:28.941-07:00"La souffrance de savoir que tu en as aimé un autre avant moi..."<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Comme c'est douloureux de l'entendre refaire mon histoire comme cela, doucement, sans intention de nuire. S'il savait toute la peur que ces propos trainent avec eux, derrière moi, quelle marée noire de mélancolie s'achemine vers moi quand il me dit simplement "oui, tu donnes tout. tu es dans une telle dévotion de toi, sans cesse, avec moi, je suis touché". </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Cette phrase me fait l'effet d'une claque, d'un pincement long et continu qui laisse une douleur rougeaude sur la main. Voilà le cauchemar de ce que je suis, le don de soi. Je devrais savoir qu'il n'est pas accepté, pas correct, pas adulte, pas raisonnable de se donner de cette façon, sans compromis aux autres, sans exigence, presque pour le simple plaisir de se donner là, sur le seuil de la beauté, de la vie et de sa douleur lancinante. Je fixe l'étendue blanche de mon assiette, je baisse la tête, oui, me voilà honteuse d'être comme je suis, de si mal aimer, de si mal donner aux gens qui m'approchent, ceux qui restent. "Est-ce que tu penses que je ne peux plus rien t'apporter si je t'ai 'déjà tout donné' ?" Je n'aime pas quand tu me dis ça. J'ai peur. Peur de pleurer, d'être forte, de me braquer ou de me borner à rester moi. Je donne autant pour que l'on me donne aussi. Pourquoi les gens se refusent à moi? Evidemment, pourquoi donner lorsque quelqu'un vous donne tout sans oser exiger quoi que ce soit? Pourquoi rester au fond?</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Times, "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: small;">Je vais me retirer dans ma grotte, ah ma vieille grotte, je t'avais délaissée pour aller voir le monde de dehors, celui du soleil. Mais ici, même le soleil est froid. Je reviens vers toi, me terrer dans ma solitude littéraire. Je n'aime plus bronzer. Je n'aime plus cuire sous la chaleur du printemps et de l'été, je veux du vent frais, des frissons de fin de journée... Je l'aime mais lui, m'aime-t-il ? Aujourd'hui cela fait trois mois piles. </span> </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-88342095007261959622014-03-10T12:00:00.002-07:002014-03-10T12:01:03.219-07:00Un mois de plus dans la paresse...<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">La paresse pas tant que ça, juste l'envie d'être dans ma vie, dans des actes, des mouvements, des rires, de profiter du soleil qui s'achemine doucement vers Paris m'amenant à somnoler sur son épaule comme une évidence cette épaule désormais. Ces lèvres fraîches qui caressent mon front. Je suis heureuse. Alors je me contente paresseusement de vivre je l'avoue; je travaille, je lis, j'en oublie de reprendre mon roman, il attendra bien l'été et mes départs pour l'étranger (le Portugal et l'Irlande de prévus), je l'embrasse partout, tout le temps, je chante, je ris, je pense à mon mémoire qu'il faudra écrire (ce sera Breton je pense qui finalement emportera mon coeur et mon temps pour deux années...). Je vis. Je goûte. Je mincis parce que je cours tous les matins, parce que je veux qu'il continue de me regarder avec des yeux gourmands, amoureux; parce que je veux lui plaire, me plaire, me voir tournoyer en robe ce printemps et cet été en abordant le corps qui me va, qui me donne envie.</span><span style="font-size: small;"> Je reprends les répétitions vendredi. Quelle joie, quel bonheur, ces mots à apprendre de nouveau, les planches qui craquent, les journées passées à répéter dans la pénombre du studio de répétition, l'excitation de les revoir dans les gradins... Alors un mois de plus dans la paresse, mais celle qui nage vers l'avenir, dans l'embrasure des portes, le bouillonnement de ma tête. </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-72811913723745025412014-01-30T13:51:00.003-08:002014-01-30T13:51:23.027-08:00Mise en bouche.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">Je trace sur ton torse des lignes incandescentes du bout de mes doigts, sillons maintes fois foulés, mille fois réinventés, à l'infini de la création; je me laisse onduler au gré des contours frémissants de ce corps. Tu réchauffes mes nuits de la chaleur de ta bouche, tu colores mes jours</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"> de l'arrêt de toutes les temporalités, il n'est déjà plus à prouver que le bonheur a remplacé mes os blancs, poreux; mon homme. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">Je me dis qu'il faudrait tout écrire, tout noter, tout consigner, en garder des boîtes entières de vie à revivre, des carnets de lignes à décrypter. Mais je sens que ma mémoire conservera tout, toujours, je sens que mon esprit se gorge sans déborder de toi de nous de ça de... </span></span></div>
<br />
Avançons, construisons, pas à pas, peu à peu, mais regardons droit mon amour.<br />
Regardons l'horizon de la mer qui n'attend que nous.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">- Pourquoi tu ris?</span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">- Parce que c'est le paradis ce que tu me dis!</span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-46518376262803645372014-01-25T08:53:00.001-08:002014-01-25T08:53:32.192-08:00L'éternelle litanie des feuilles mortes dans le vent. <div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Quel est mon héritage ? Que me laisserez-vous ? </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Comme la lourdeur d'un héritage, l'éternelle remontrance des sages, les baisers d'amants de passage, les discussions pleines de rage, la difficulté de fouler une plage. Comme la légèreté de la chair et du sang, l'illusion des amours lactescents, le départ de grand-père dans l'horreur des camps, le gout de la foudre sous la langue entre les dents, comme le bonheur d'avoir éternellement vingt ans. Ce n'est pas ma faute cette passation du désert, si je vois la vie à l'envers, si j'aime les gens à me perdre dans un verre, si je marche pieds nus dans la terre et me baigne habillée dans la mer.</span></span> </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne me suis jamais posée pour t'écrire une seule seconde, décrire les traits de ton visage ou les innombrables grains de beauté que l'on a peint dans ton dos sans te le dire, que tu nous as légué à nous, tes enfants. Je ne me suis jamais arrêtée sur ton regard ou ton histoire, sur mon héritage puisqu'il faut le dire, puisqu'il faut rétablir la vérité sur notre lien, notre sang partagé, notre carnation imprimée par le soleil l'été ou la neige l'hiver, puisqu'il faut admettre que depuis toujours les gens, les passants, les amis ne cessent de s'écrier que je suis ton "portrait craché". </div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne suis pas toi, parce que tu es grand du haut de ton mètre quatre-vingt-trois affleurant le monde depuis ta hauteur, ta tour d'écailles; parce que tu es colérique, impressionnant quand tes traits se contractent, se crispent, s'irritent et se mettent à jaillir sur tes victimes, du haut de ta violence imméritée, resplendissante d'inutilité et de gravité; du long de mon indolence je n'atteins plus tes colères pourtant transmises à une période. Je voulais faire peur, que l'on me craigne comme je te craignais, comme je craignais de me recroqueviller pour ne pas que tu profites de ma faiblesse, de mes pleurs, pour que tu croies que les cris, les représailles me glissaient dessus, moi transformée en oeuf, en coquille vide. Je suis consternée en pensant à tes talents, des doigts d'or faisant du crayon une symphonie, une envolée brillante, lorsque l'aquarelle perçait tes yeux et éclaircissait le papier jusqu'à s'accorder à ta vision du monde. Je suis pantelante en imaginant cet amour qui un jour te fit prendre la décision de créer, de façonner un enfant puis un deuxième, bien que le second ait été malgré ta volonté; quand je me remémore tes pleurs brûlant la soie de tes jours, ta barbe noire des jours de retard, d'urgence, de départs annoncés, de maladie, de tristesse. Je me sens incapable de penser à toi comme à un homme maintenant que ton visage m'échappe, que j'ignore tout de toi jusqu'au nombre de tes cheveux gris, jusqu'à ta profession, jusqu'à ta vie de demain. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Moi non plus je n'ai pas fait beaucoup d'efforts pour te rattraper. Je n'avais plus la force, plus l'envie ni le courage, je courrais en sens inverse contre le vent qui se lève pour vivre, je regardais mes pieds effrayée par le monde. Si bien que j'ai cessé de t'aimer sans cesser de souffrir, papa. </div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-48603167448717861542014-01-22T13:56:00.000-08:002014-01-25T08:57:31.578-08:00Rue des Thermopyles.<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je t'aime. Comme jamais je n'ai aimé de ma vie.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je t'aime mon soleil. Oui, j'en suis sure, je le sais.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Mais comment te le dire? Comment oser?</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">J'ai peur. Pourtant je frémis.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je t'aime. A l'infini. A l'infini.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je suis en harmonie. Avec toi.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Mon amour. Le soleil de mes nuits.</span></span><br />
<br />Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-21827496674028173932014-01-16T06:57:00.000-08:002014-01-16T07:00:27.290-08:00I think there's something, baby<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Les deux pieds joints il est debout, le regard droit, tranchant, qui me transperce de part en part. Il est là, posément à me regarder les sourcils qui ne sourient pas mais qui implorent, qui supplient. Il est à moitié nu devant moi maintenant je le distingue dans la pénombre de la chambre dont j'ai entrouvert la porte. Il est comme un enfant surpris à voler des friandises qu'il lorgnait depuis des semaines, comme un enfant étonné de voir qu'on ne le gronde pas, que l'on reste nous aussi les pieds joints, ancrés dans le sol et la main appuyée contre le chambranle de la porte. Il s'étonne de ne pas entendre ma voix qui tonne, crie, insulte, incendie; il est déçu de ne pas supporter les coups de mon désespoir incendiaire. Je le vois dans ses yeux, dans cette clarté - dûe à la lumière ou non - qui m'éclabousse. Faut-il bouger? Faut-il partir la tête haute? </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Une curiosité malsaine, cruelle et douloureuse m'envahit, celle de se griffer soi-même jusqu'au sang, de se regarder souffrir et saigner mais de se sentir libérer cependant; je l'écarte légèrement du revers de ma main et je la vois. Elle. Cette petite fille, cette femme, cette traînée qui rampe dans le lit reculée au fin fond d'un noir inexistant. Elle n'est pas craintive au contraire son regard se fixe au mien, insolent. Indécente elle m'observe à son tour me mouvoir puis cesser tout mouvement, elle attend que ce soit moi qui relâche l'attention. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je souris en baissant les yeux, reprend mon souffle, la gifle si fort que son joli nez saigne et tâche les draps. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Le sang présent sur ma main est chaud, gluant, répugnant. Avant de sortir je m'en débarrasse sur son torse; <i>tiens</i> lui dis-je, <i>garde ça en souvenir.</i> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">L'oreiller est froid lorsque ma main s'y agrippe. Mes yeux trempés par ce mauvais rêve se rassérènent en devinant les lignes de son visage, son regard perdu dans les brumes oniriques. Comme averti de mon sursaut, de mes pensées nocturnes et ravageuses il se tourne et m'enlace en gardant le sommeil. Sa douce odeur de sucre, d'amandes effilées, de soleil, de fleurs en plein été; sa peau colorée, merveilleux métissage mon amour donnant lieu à ton corps étendu sous mes paumes. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-55248422884617495382014-01-14T13:22:00.000-08:002014-01-14T13:38:35.576-08:00400g de Toblerone.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">Évidemment le temps file, nous laissant quelque peu démunis face à la grandeur des évènements, la vitesse du désir, du besoin irrépressible de s'endormir près de la peau de l'autre, nichés dans notre parfum, entourés de nos rires et lovés dans nos voix. Il semble évident que tout revêt une allure furieuse, mais rien n'est précipité dans la splendeur des jours, rien ne détonne, rien ne vient gâcher notre nouvelle harmonie, notre paisible et joyeuse histoire. Tu sais cette histoire de cercle dont on parle dans le monde, cette légende, ce modèle de prudence, de recul; j'ai plongé en voyant tes pieds chanceler au bord du cercle rouge de notre histoire d'amour. J'y ai plongé, le regard planté dans le tien, insensible aux choses du dehors, les bras solidement amarrés à tes épaules. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Hier, il y a un mois, mon soleil, tes lèvres s'entrechoquaient aux miennes pour le premier vertige. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">J'aime déjà tant de choses faites avec toi, tant de choses de toi. J'aime ce que tu es, j'aime le délire et le vertige de nos nuits, j'aime tes mains courant à la découverte de mon corps, tes lèvres dans mon cou, dans mes cheveux. J'aime ta voix du matin, ton silence du sommeil redécouvert, mérité, inattendu, tes yeux clos, incertains, fatigués par le jour, impatients d'une nouvelle journée. J'aime ta façon de danser, de me sourire, le bruit de ton rire quand tu renverses la tête, ton jean rapiécé, ta chemise à carreaux, ton pull jacquard, ton gilet rouge sur mes épaules en ce moment même. J'aime les moments passés à écouter de la musique, à déambuler, à s'émerveiller.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/OD5XB1fDyDI?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="color: #666666;">(merci Mariame pour la découverte)</span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-91472475241197334292014-01-12T12:18:00.001-08:002014-01-12T12:18:11.467-08:00Écrire des mots doux dans tes livres.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">C'est comme un infixable vertige, contrairement à ce que prétend Rimbaud, que d'être avec toi; comme le soleil qui réchauffe la peau, le miel dans l'air, la volupté des nuits, des étoiles, des jours. Je n'écris plus vraiment, engourdie dans notre cocon ouvert aux autres, dans notre bulle ouverte au monde, dans nos mains aimantées l'une à l'autre, dans nos bouches qui se trouvent, se mêlent, se découvrent et s'apprennent. Tous les lieux acquièrent une histoire traversés à tes côtés. Je n'écris plus vraiment, je peaufine simplement, je consigne précieusement, j'inscris au creux des pages la ligne courbe de nos débuts. Tout est gravé dans les sillons de ma mémoire, dans les fossettes au coin de ma bouche. Je n'écris plus, sauf pour t'écrire des mots d'amour, mon soleil, mon prince, mon doux, mon tendre, mon amant à la peau de jade, à la douceur printanière. Tomber en amour pour toi s'impose peu à peu comme la main tendue vers le bonheur. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">J'écoute Biolay, qui me parle de toi, de nous, de l'univers infini qui se nomme de lui-même, j'écoute Biolay et je regarde Janvier depuis la fenêtre qui se découpe en journées brumeuses, en nuit dans les vapeurs de l'alcool et des rencontres importantes. </span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><b><br /></b></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><b>" Parfois dans la vie il arrive des histoires, </b></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><b>certaines se trouvent être des histoires d'évidence ".</b></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><b>C'est toi mon évidence maintenant,</b></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><b> ma rencontre du vendredi treize, </b></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><b>mon ami, mon amant, mon amoureux. </b></span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-71486403299167925832014-01-07T14:32:00.002-08:002014-01-07T14:32:36.355-08:00Mon poisson-chat, mon doux soleil, mon irrégulier...<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">" Entre deux mains aux doigts noués, le moindre frémissement bruit de
battements d’ailes ; la moindre pression provoque une onde qui s’élargit
de cercle en cercle. La main, ce digne organe de la caresse, ce qu’elle
caresse ici n’est pas seulement une autre main, mais la caresse même de
l’autre. Caressant réciproquement la caresse, les deux partenaires
basculent dans un état d’ivresse qui a peut-être été rêvé dans
l’enfance, ou alors dans une avant-vie. Les veines entremêlées irriguant
le désir se relient aux racines profondes de la vie ; les lignes
entrecroisées qui prédisent le destin tendent vers le lointain, jusqu’à
rejoindre l’infini des étoiles. "</span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<b>François Cheng.</b></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-85082099729359364312014-01-02T14:29:00.003-08:002014-01-02T14:29:47.449-08:00s'éveiller à, être présent, découvrir.
<div align="JUSTIFY" lang="fr-FR" style="font-weight: normal; widows: 8;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black; font-size: small;">Tel
un réseau immense de connexions insoupçonnées, ton corps s'offre
soudain à moi dans les couleurs de la nuit. Des éclats
alternativement mauves, bleu fauve, orangés parcourent les contours
phosphorescents de ton torse. Notre nouvel éveil sensoriel est
celui, interminable, de deux fusions. Je suis tienne et je te fais
mien. Pose ta main sur mon sein, laisse la palpiter avec mon cœur
crépitant. </span></span>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/Oextk-If8HQ?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Oui je sais, j'ai ressorti cette chanson des placards.</span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-69216505652963938582013-12-31T06:14:00.001-08:002013-12-31T06:14:02.145-08:00Symphonie du nouveau monde.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Comment passer à côté des fameuses résolutions de fin d'année? Elles annoncent sans cesse un nouveau monde dans lequel je voudrai m'inscrire, dans lequel je serai capitaine de mes actes, responsable. Il m'en vient cette année, annonçant réellement ce nouveau monde, orchestré par Dvorák en son temps.</span></span></div>
<br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- J'arrêterai de fumer.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je continuerai la natation une à deux fois par semaine.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- J'enverrai mon manuscrit aux maisons d'édition que l'on m'a conseillé.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je trouverai mon appartement et organiserai évidemment une crémaillère avec eux tous, mélange de mes différents univers, réunion de mes différentes facettes pour qu'ils s'accordent en mon nouveau chez-moi.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je voyagerai et découvrirai plusieurs nouveaux pays, nouvelles villes, nouveaux horizons (Varsovie, Florence, Venise, Copenhague, Lisbonne et Dublin). Certains seule, d'autres accompagnée.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je le rendrai heureux. </span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je me rendrai heureuse.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je participerai à ces festivals de théâtre amateur. </span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je lirai toujours plus.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- J'aimerai mieux, plus fort.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je continuerai de rire.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- J'irai sur la tombe de Mamie au moins une fois.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- Je reverrai Papa, malgré tout le passé.</span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">- J'aurai ma licence. </span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Une grande année semble se profiler, comme les précédentes, comme les suivantes. Laissons-nous transporter, envoûter, séduire ! Je te salue 2014, comme on saluerai le soleil, les comètes et les êtres humains, le sucre dans la bouche, le sable entre les doigts, le vent dans la nuque et toujours cet espoir, cette joie dans les entrailles et la tête. Je t'aime déjà quoi qu'il arrive, 2014.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgLJb6tUG1x8Lq0koIw4zmrK1ulKiGWdzX1nl5RTC8-6pCv6ukIgQ0MxW_DwnN3GFfJNw68ai2bZrhNtZsuLCFznLQYqeXvyzjfjwX83jwmYt0sbfWCW_ffnaLntQ5FfpaKhzHik9ohZI/s1600/salutation+au+soleil.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgLJb6tUG1x8Lq0koIw4zmrK1ulKiGWdzX1nl5RTC8-6pCv6ukIgQ0MxW_DwnN3GFfJNw68ai2bZrhNtZsuLCFznLQYqeXvyzjfjwX83jwmYt0sbfWCW_ffnaLntQ5FfpaKhzHik9ohZI/s1600/salutation+au+soleil.jpg" height="216" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><span style="color: #999999;"><span style="font-size: small;">Photo : Théo Gosselin.</span></span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-63253924435677668992013-12-29T14:05:00.001-08:002013-12-29T14:13:02.213-08:00A louer.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je l'ai trouvé : 18m² ; parquet qui craque quand on y marche pieds nus ; à coté de République ; cuisinette ; salle de bains sans bains possibles ; une grande bibliothèque incrustée dans le mur ; 550 euros.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je l'ai trouvé, ce n'est pas celui-ci mais la preuve en est que tout est possible.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je l'ai trouvé, et en Septembre c'est décidé je décolle, je m'en vais, je m'embarque.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">J'emporte mes livres, mon lit, ma stéréo, mes robes innombrables et mes dessins pour tapisser les murs.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Tout le reste sera à construire, à inventer, à créer. Tout le reste sera au bout des doigts.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><i>La Vénus à la fourrure</i> est incroyable si vous ne l'avez pas encore vu alors courrez-y !</span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-86175049153960324352013-12-28T03:06:00.001-08:002014-01-05T12:55:46.753-08:00Se nourir de ça.<div style="text-align: justify;">
A change is gonna come. Il serpente sous mes ongles et déchire le souvenir des amants passés. Je le sens vibrer, je l'entends palpiter à contre-temps, il chauffe et finit par brûler les courbes de ma taille. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A change has gotta come. Quoi d'autre sinon dans les voluptés de l'alcool? Qui d'autre pour faire chavirer la tête et le coeur, pour faire taire les idées et les questionnements? Tu fais vriller les tempêtes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce soir je dévorerai ta bouche... Prenons du temps tu as raison. Tout le temps est à nous tant qu'on le voudra. Nous dévalerons les pentes gracieusement, celles des heureuses heures passées sans travers, sans trêve à la paix, qui s'évapore de nous. Pardonne moi si je cours, si je manque, si je vole à m'en brûler le corps... Apprends moi à ralentir, montre moi qu'une valse douce vaut mieux qu'autre chose. Apprends-moi à peser les mots, à les goûter sans en altérer la gourmandise, à te les donner entiers, savoureux, sans en dire trop. <b>Apprends-moi le silence de l'amour</b>. Le vertigineux désir d'être deux. </div>
<br />
Veux-tu être mon homme vagabond?<br />
Mon homme-soleil<br />
Mon amoureux<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/yyhL0ioST_U/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="https://youtube.googleapis.com/v/yyhL0ioST_U&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><embed width="320" height="266" src="https://youtube.googleapis.com/v/yyhL0ioST_U&source=uds" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true"></embed></object></div>
<br />Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-17448860531876071852013-12-20T03:44:00.000-08:002014-01-05T13:00:46.280-08:00Mille autres choses encore.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Rien en fait n'est plus à calmer, au contraire comme il est agréable de sentir que tout s'éveille. Je m'éveille à toi, à la nouveauté de cet être que je deviens, à la fusion de tes doigts contre mon ventre. Je fixe les pavés, les vertiges, le sommeil trouble derrière lesquels s'enfuit ma folie, ma douce et tendre solitude mélancolique. Je souris de ne pas reconnaitre l'endroit où tu marches, où tu m'invite à tanguer. Je suis si libre que ces pleurs me consternent, je ne suis pas en eux, glissant contre la tranche de ma main. Je suis si déliée, couleuvre glissant au creux de ma bouche. Je me trouve ensoleillée de toi, illuminée de tant de tendresse, de tant de joyeuses trouvailles. C'est pour te trouver toi que je suis partie si loin, plus loin que moi, dans un voyage sans fin. </span></span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="widows: 8;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Laisse moi quelques minutes de plus fondue
en toi, ne pars pas encore, pas tout de suite, avant ma propre perte.
J'aime ton ombre quand elle enlace mes hanches et se délasse entre
mes seins. Abandonne le froid commun de l'hiver et blottis toi, marchons sans intuitions. J'aimerai
dévorer ton rire en silence, accrochée dans ton dos dans ta poche
coulant le long de tes doigts dans l'espace qui les sépare. Je me délecte, farouche, sauvageonne et décoiffée dans cette image de
nous.</span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-84629434349062113542013-12-18T14:04:00.001-08:002013-12-18T14:04:42.037-08:00Il est trop tard pour écrire correctement.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Des livres à lire, des livres achetés, des livres offerts, à découvrir, à dévorer entre deux feux de cheminée, entre deux bulles de champagne. Cette année encore je me pare de lettres, de pages tandis qu'<i>elles</i> se parent d'artifices différents. Nul besoin d'autre chose, la culture tient chaud. </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-77318406710190369472013-12-16T13:28:00.000-08:002013-12-20T03:29:48.952-08:00L'odeur du temps, au diable les autres.<div style="text-align: justify;">
J'ai quinze ans de nouveau, les yeux couverts par les cheveux, secouée par décembre. Je garde le silence pour le moment, bien que tout s'entrechoque et sonne sous mon épiderme, que tout chante dans ma cage-thoracique. Mon corps crépite, esprit muet pour une fois, portée par la nouveauté. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J'entends les oiseaux, tu as raison, ils murmurent sur les branches nues, dans la glace aérienne. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a si longtemps que je ne m'étais sentie aussi en paix. Moi qui pensait finir par croire à la magie en demie teinte, au désir en retrait, à la rencontre fade, me faire au fatalisme, moi qui allait sombrer dans l'erreur, toi qui est survenu à ma rencontre. A la rescousse tendre je dis merci doucement pour l'instant, je mesure la fragilité de ce qui se construit avec toi, avec moi, entre nous. Je marche délicatement, sur la pointe des pieds, élégamment sur cette aube qui s'offre à moi. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ton initiale comme une nouvelle courbe, subtile; sensuelle et sereine.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Je savoure de me sentir là où je me dois d'être;<br />
je me délecte d'être ce que je dois être.<br />
Je suis. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-doIiji1Slc8/Uq9wXg79zmI/AAAAAAAAADk/lQvEu_xL45g/s1600/monetsnowngl.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-doIiji1Slc8/Uq9wXg79zmI/AAAAAAAAADk/lQvEu_xL45g/s1600/monetsnowngl.jpg" height="253" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-6878940879714975952013-12-15T10:17:00.001-08:002013-12-15T10:17:13.581-08:00Tes baisers sur mon front...<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">La peur au ventre je t'entends respirer; quel est cet endroit méconnu, ce plafond blanc, ces livres qui ne sont pas les miens? D'autres ongles rouges auraient pu venir griffer ces murs. Les miens, sans parures sont les premiers à effleurer cette peinture. La peur au ventre je m'entends répéter qu'il ne faut pas se réjouir avant lundi, avant la vie réelle, avant le monde, la foule, et ton regard au milieu des autres. Je lis en attendant. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Qu'importe je suis guérie, par tant de tendresse soudaine, tant de toi apparu par hasard. Les yeux ouverts je vois tes yeux fermés ; les yeux clos je sens tes doigts peindre ma peau de leur douceur, ta bouche couvrir mon front de baisers. Dis moi juste que je ne rêve pas...</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Comme j'écris mal. C'est atterrant et pourtant la plus belle chose du monde, je suis paisible, voilà ce que ces vilains mots signifient. Parce que j'écris toujours moins bien lorsque je vis heureuse; ensoleillée. </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-35875688651243152272013-12-11T14:12:00.002-08:002013-12-12T05:29:28.122-08:00Rectification<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Courier New",Courier,monospace;"><span style="font-size: small;">J'ai quand même envie de croire qu'une jolie histoire m'attend. L'espoir et le sentiment de la vie. Reste-t-il autre chose après tout? Ils peuvent rire j'y croirai comme à chaque fois. Je suis prête pour le pire mais surtout pour les meilleures surprises.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Courier New",Courier,monospace;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Courier New",Courier,monospace;"><span style="font-size: small;">Alors surprends-moi. </span></span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Courier New",Courier,monospace;">Étonnes-moi.</span></b><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-family: "Courier New",Courier,monospace;">Je vous souhaite d'être aimé follement, disait André Breton. </span></b></div>
</div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-35809881694097527302013-12-11T13:31:00.000-08:002013-12-11T13:32:51.952-08:00"Despotique, irrésistiblement, elle veut"<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Quel répit avant de mettre fin à cette aventure doucereuse? Tout semble si simple, si joliment agencé pour moi, si traîtreusement attirant... Pourtant chaque chose qui coule de source finit invariablement en torrent de boue. J'attends la sentence sans plus y croire, une amoureuse cachée dans un recoin sombre de la France? Le souvenir d'une autre, inoubliable, insaisissable? Le goût de l'aventure qui court sur la peau, chatouille le ventre, explose en plein vol et disparaît sans un souffle? Ou bien l'attirance, le désir si fort pour l'autre sexe?</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je m'attends à tout sauf à un dénouement heureux, les choses arrivent si souvent de cette façon que désormais même mes amis rient lorsque je parle d'une rencontre. Ils rient, savent que tout finira comme d'habitude et que la solitude qui me traque ne tardera pas à dévoiler les cartes de cet autre que je convoite.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Il paraît que tout vient lorsqu'on ne s'y attend pas. Espérons qu'une fois, au moins une fois tout le monde se trompe y compris <i>je</i> qui parfois est malheureux dans les résurgences de cette carence amoureuse...</span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-22815195888757903412013-12-09T09:46:00.001-08:002013-12-09T09:46:36.462-08:00TER : 6.22 AM. <div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je fais de ta vie d'enfant pauvre une œuvre d'art inscrite dans l'étirable éternité des lettres. Je déterre ta vie d'homme d'usine, ton existence de révolté silencieux, de mari colérique et capricieux. Je les sépare de l'air de la Normandie pour les implanter à tout jamais dans l'écume blanche des pages qu'il me reste à inventer pour toi. Je t'écrirai une douce vie, tu verras, laisse toi porter par mon encre, danse dans mes pigments. Raconte moi dans ta fébrilité d'aujourd'hui les innombrables histoires de mon enfance qui sont mes fondements, mes racines centenaires. J'apaiserai un passé dans lequel je n'ai pas lieu d'avoir été, je ferai sonner les souvenirs acres et misérables comme la mer lorsqu'elle frappe doucement et fait claquer son écume sur le sable et les rochers. Fais moi confiance, ton récit sera beau et doux. </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-72671515954129966402013-12-06T13:06:00.002-08:002013-12-06T13:06:49.584-08:00Je suis une toureg au turban bleu.<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je suis là à te manger du regard. Tu ne le vois pas, l'ignore encore. Laisses-tu ton regard errer sur moi quand je parle aux autres? Je laisse la nouveauté grandir, le dépaysement me conquérir. Je me réjouis de ce sourire qui naît, de ce rire qui fleurit de nouveau dans le quartier. Je ne veux pas me laisser choir ni te laisser filer. Éteignez-moi, pourquoi faut-il que la force la plus puissante qui résonne en ma cage thoracique soit l'optimisme et le désir de croire que l'humain est fait comme moi ?</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">La croix du sud autour du cou je me murmure : "je t'offre les quatre coins du monde, va, ris et deviens".</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Si je finis par y croire il ne faudra pas m'en vouloir, qui ne rêve pas de courir du Nord à l'Est vers le Sud et l'Ouest? De nager sur toutes les frontières en oubliant les distances qui épuisent et les trajets qui harassent?</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">C'est une tradition berbère, nomade, mobile et inoubliable; celle d'un père qui ouvre son enfant à la vie, lui offre de dévorer les territoires et les pôles de l'humanité, faisant de lui un voyageur, un Homme véritable.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Il ne m'a rien dit. Offrant un cataclysme nommé <b>aventure</b>. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Oui, ces temps-ci je vais à la découverte de mes racines diverses, de mes origines méconnues. Je déracine le passé pour voir ce qu'il adviendra de moi. C'est si beau de se connaître. </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-26834492304241641052013-12-05T10:48:00.000-08:002013-12-05T11:51:15.885-08:00Les sapins sans épines.<div lang="fr-FR" style="font-weight: normal; text-align: justify; widows: 8;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black; font-size: small;">C'est
à nous maintenant que le froid cisaille les mains.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></div>
<div lang="fr-FR" style="font-weight: normal; text-align: justify; widows: 8;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black; font-size: small;">L'attente,
droit sur les pieds, enveloppé de musique. Invincible.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></div>
<div lang="fr-FR" style="font-weight: normal; text-align: justify; widows: 8;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black; font-size: small;">Les
arbres sont creux à travers la fenêtre du train, il ne subsiste
dans le noir de l'après-midi que la lumière qui trace en pointillés
blancs leurs contours. L'air sent Noël, l'apaisement d'une cheminée,
le crépitement de la famille. La frénésie des gens déambulant
dans Les Galeries m'inspire Noël, m'inspire le froid, m'inspire le
bruit de la mer près de Cabourg enfin retrouvée, les mouettes
rieuses se moquant de nos silhouettes grises s'acheminant sur la
digue.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></div>
<div lang="fr-FR" style="font-weight: normal; text-align: justify; widows: 8;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black; font-size: small;">Grand-mère
tient ma main, l'enserre de sa paume gelée, de ses doigts qui ont
trop écrit, trop raconté, trop enseigné. De ses doigts qui
agrippent toute une vie et plusieurs générations. Cette main rendue
fragile par le temps, ridée par le contact de l'air salin. Je sens
grand-mère tourner sa tête vers mon ombre, une mèche de cheveux
gris lui balaie le front, sa capuche rouge lui protège le visage ;
elle sourit. Elle sourit. Elle est heureuse que nous nous
retrouvions, seules face à l'immensité infinie du sable et de la
mer mêlés. Nous rentrons, j'entends dores et déjà la radio
crépiter « <i>Il est 16h00 bienvenue sur France Inter. </i><span style="font-style: normal;">».
Comme un rituel nous réchaufferons nos mains en soufflant dessus.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">
</span></span></div>
<div lang="fr-FR" style="font-weight: normal; text-align: justify; widows: 8;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Car
c'est à nous que le vent froid cisaillait les mains peu de temps avant.</span></span></span><br />
<b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br /></span></b>
<b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="color: black; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">Sinon, la vie, Paris. Une douce odeur de mauvais café, rassurante toutefois, des éclats de génie, de rire. Inattendues rencontres à la sauvette, d'un jour glacial passé les cheveux emmêlés dans les bottes ; d'un moment où la seule pensée qui fasse sens est celle que l'on est exactement à la bonne place, en retard pour rien, que l'on est exactement la personne que l'on se devait d'être. C'est splendide d'aller en terre inconnue pour rencontrer qui va là. </span></span></span></b></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-84669615529402550182013-12-02T13:43:00.001-08:002013-12-02T13:44:24.578-08:00L'amour est à réinventer.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-1ip-uFvxWpY/Upz81LxYrII/AAAAAAAAADU/JDM6z--b2LY/s1600/piano+mgg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-1ip-uFvxWpY/Upz81LxYrII/AAAAAAAAADU/JDM6z--b2LY/s1600/piano+mgg.jpg" height="320" width="222" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Comment te dire que je vois ton écho passer près des marches en ce matin frais? J'entends ton odeur ricocher contre mon collant, ton parfum me revient en bouche, je ferme les yeux pour te voir, observer ma vie comme si tu la regardais toi, insensé. Je compte les jours, j'attends ton prénom, je patiente pour le son de ta voix. D'autres que moi attendent ton retour, plaçant en nous depuis des mois l'espoir de voir naître... </div>
<div style="text-align: justify;">
Nous verrons si d'autres que nous peuvent voir clair; j'attends ton retour homme-sourire, homme-tornade, homme si calme qu'il tempère mes tempêtes, m'apaise. </div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1291494986343826112.post-21860810328600920642013-11-30T07:20:00.001-08:002013-11-30T07:22:32.313-08:00Goudrons : 10mg. <div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><i>Je</i> sans dissonance qui ne tient plus ses promesses. Le <i>je</i> est perdu est ce moment, sans pour autant s'y retrouver. Le <i>je </i>est loin d'en valoir lâchant d'<i>elle</i>. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><i>Je </i>n'a pas arrêté la cigarette. <i>Je</i> n'en est pas fière. Mais <i>je </i>n'y peut rien. <i>Je </i>est submergée de travail, n'oublions pas que le jeu la tue. <i>Je </i>a de nouveau peur de l'avenir, comme d'habitude dans un château de cartes où les fondations menacent d'être découvertes et la risée de tous ; <i>je </i>a peur du retour de <i>lui</i>, le retour de cet homme dont le changement lui échappe encore ; <i>je </i>a peur du changement, l'année prochaine il lui faudra s'installer seule, payer un loyer, prendre en charge le quotidien, travailler plus pour gagner juste assez afin de vivre dans ce Paris engloutissant. Avant cela, <i>je</i> sais qu'il faut trouver un appartement qui ne soit pas un trou à rat, une cage, un gouffre minuscule. <i>Je </i>aimerait une colocation, mais avec qui pourrait-elle vivre? </span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><i>Je </i>sait que ce sera beau, de prendre son indépendance totalement, de vivre. Seule, avec elle, libre de mouvements. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><i>Je </i>ne va pas très bien. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Ne nous le cachons pas.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><i>Je</i> n'est pas une autre,</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">c'est moi. </span></span></div>
Camillehttp://www.blogger.com/profile/01269644254661202852noreply@blogger.com2